Le Rouge et Le Blanc

Le dernier numéro de la Revue Le Rouge et le Blanc est plus ouvert sur le monde que d’ordinaire : la France n’est pas oubliée, bien sûr, mais les auteurs nous emmènent également à la découverte de deux vignobles étrangers : l’un  italien, l’autre australien. Passionnant.

Décidément, les auteurs de la revue Le Rouge et le Blanc ne font jamais rien comme tout le monde. Prenez Saumur, par exemple. L’ensemble de la presse encense généralement – et à juste titre – les vignerons qui ont contribué au renouveau de l’appellation. Mais eux ont choisi de déplacer les projecteurs pour cibler la toute nouvelle AOC ligérienne de Saumur-Puy-Notre-Dame (dénomination géographique complémentaire). Il faut dire aussi que le Rouge et le Blanc, de longue date, nous avait déjà présenté les vignerons phare de l’appellation, à l’instar de Thierry Germain (domaine des Roches Neuves). « Saumur-Puy-Notre-Dame, parcelle engagée » peut-on lire sur les panneaux qui jalonnent désormais le vignoble. Un credo que Le Rouge et le Blanc pourrait reprendre à son compte.

Dans ce numéro, vous partirez aussi, au travers d’un passionnant reportage, à la découverte du Haut-Piémont, un vignoble rescapé, comme bien d’autres, des crises économiques du début du siècle et des ravages de l’industrialisation qui ont contribué à dépeupler la région. Les amateurs de nebbiolo seront à la fête ! Le seul écueil consistera pour eux à retrouver les vins dégustés, tant ce vignoble est morcelé et les domaines, pour la plupart de petite taille.

Autre continent, autre vignoble : Le Rouge et le Blanc poursuit sa découverte de l’Australie et nous présente les grands domaines de Barossa Valley, Eden Valley, Adelaide Hills et McLaren Vale. Où l’on apprend que le vignoble n’a jamais été frappé par le phylloxéra et que c’est dans la Barossa Valley que l’on peut trouver certaines des plus vieilles vignes de la planète ! Les cuvées de Clarendon Hills et Henschke (des noms que l’on retrouve parfois, mais trop rarement, dans les ventes françaises) ont obtenu des notes inédites à la dégustation, le collège du Rouge et le Blanc étant réputé sévère.

Retour en France, et à Bourgueil, avec les vins du domaine de la Chevalerie, passés au crible du comité de dégustation. Digestibilité et haute buvabilité assurées. Ou plus au sud, avec un coup de cœur pour le domaine de Les Eminades à Saint-Chinian ou Les Hautes Cances à Cairanne.

Cerise sur le gâteau : un entretien passionnant avec le chercheur suisse José Vouillamoz, spécialisé dans … la génétique des cépages !

Pour commander ce numéro, accédez au site de la Revue Le Rouge et le Blanc.

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