Domaine La Vieille Julienne - Vigne et terroir

Très respectueux des sols et des raisins (il est en biodynamie) le domaine de la Vieille Julienne est également plus diffusé à l’étranger qu’en France. Ici aussi on est dans la tradition, avec des vins d’une pureté et d’une droiture remarquables. Du très haut de gamme ! Et pour ceux qui veulent s’initier aux vins du domaine, nous vous proposons son côtes-du-rhône qui est tout sauf un bon “petit” vin du sud !

Acheté en 1905 par l’arrière grand-père de Jean-Paul Daumen (qui en est aujourd’hui l’exploitant), le domaine de la Vieille Julienne a d’abord commencé par vendre la très grande majorité de sa production au négoce, les premières mises en bouteille étant réservées à la famille et aux amis ! La vente en bouteille se généralise à la fin des années 60. Jean-Paul Daumen rejoint la propriété en 1990.

domaine de la vieille Julienne

Très exigeant, il prend les choses en main pour mener la propriété familiale vers l’excellence. Dès 1994, il reprend le travail des sols, en 1996 il arrête le désherbage, en 1998 il travaille totalement en bio (non certifié). Après avoir été initié à la biodynamie par les propriétaires du domaine voisin de Villeneuve, il est dorénavant en cours de certification en biodynamie. Autour de lui, une petite équipe pour travailler dans les vignes, peu nombreuse, mais passionnée. «Au début j’ai eu du mal à me faire accepter et respecter car je n’étais pas un paysan. En même temps j’ai l’avantage d’être une sorte d’électron libre, ce qui me permet de dire plus facilement ce que je pense au sein de l’appellation.» Le domaine couvre environ 23 hectares, 13 en appellation Côtes du Rhône (d’un niveau remarquable) et 12 en appellation Châteauneuf-du-Pape. Les vignes sont aux alentours mêmes de la maison et du chai, tout au nord de l’appellation.

Vue Domaine La Vieille Julienne Printemps

 

Le terroir du Châteauneuf regarde le nord sur des pentes en terrasses qui descendent du plateau de Mont Redon, couvertes de terres essentiellement argilo-calcaires avec des zones de sable, le tout recouvert par des galets roulés tombés du plateau, de moins en moins denses au fur et à mesure que l’on va vers le bas du coteau. La vendange est totalement égrappée depuis 1991. «La vraie raison au départ» avoue Jean-Paul Daumen, «c’est que les vignes “chimiques” d’alors avaient des rafles qui pénalisaient le vin plus qu’autre chose !» Les vinifications ne recherchent pas du tout l’extraction mais plutôt l’infusion des baies. Le vin est élevé en foudres, une vingtaine de barriques étant réservées au vin de presse parfois assemblé (en petite quantité) au reste du vin. Depuis 2001, Jean-Paul Daumen a arrêté d’acidifier ses vins : «Sur l’appellation, cela tient de la tradition, avant même toute analyse. En fait j’ai constaté qu’avec un vrai travail du sol, je garde d’excellents PH naturels. Je pense que l’acidification permet d’aller chercher la surmaturité. C’est un “truc” œnologique, une technique très “Nouveau Monde”, des raisins archi mûrs, un peu de sucres résiduels et pour rendre ça buvable, on est obligé d’acidifier ! C’est un goût créé par et pour les Américains

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Cet article a 2 commentaires

  1. Christian Penneau

    Pour moi la vieille Julienne fait parti des meilleurs Domaine de Châteauneuf du Pape.

  2. Christian Penneau

    Pour moi la vieille Julienne fait parti des meilleurs Domaine de Châteauneuf du Pape.

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