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A grands coups d’amendements pré-rédigés destinés aux parlementaires, l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) tente de durcir encore un peu plus les règles en matière de santé publique en tombant parfois, il faut bien l’avouer, dans le ridicule.

Que des lobbys sollicitent les parlementaires avec des amendements clef en main n’est pas nouveau mais le projet « tout fait » d’amendement que s’est procuré récemment le magazine Le Point montre à quel point l’ANPAA cherche par tous les moyens à associer le vin aux boissons alcooliques comme la vodka,essayant un peu plus de détruire l’image d’un produit faisant partie intégrante de notre patrimoine et que le monde nous envie. En reprenant des statistiques dont certaines totalement fausses, notamment le chiffre des 49 000 décès annuel liés à l’alcool du rapport Catherine Hill, rapport largement contesté par de nombreuses authorités médicales, l’ANPAA tente par tous les moyen de poursuivre la croisade anti-vin entreprise avec la loi Evin depuis 1991.

Riche de 1500 employés et d’un budget colossal de 80 millions d’euros issu de fonds publics, l’ANPAA oscille entre idéologie punitive et défense d’intérêts à peine masqués… On se souvient notamment du chemin de croix qu’avait entreprit le docteur Olivier Ameisen pour prouver que le Baclofène, médicament de lutte contre l’alcoolisme, beaucoup moins coûteux qu’une cure de désintoxication et du suivi médical qui l’accompagne, était tout aussi efficace, laissant forcément planer le doute sur l’impartialité de l’ANPAA et de ceux à qui profitent ces longs traitements.

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Le plus intriguant dans l’histoire c’est le manque total de recul et de connaissace du vin de ceux qui rédigent ces projets d’amendements et qui pourraient paraître presque drôles si ils n’étaient pas révélateurs de l’idéologie totalitaire de cette association. Voici notamment un extrait que l’on peut lire au sein de ce projet d’amendement :

« Adapter la loi pour encadrer la dénomination des boissons alcooliques afin d’interdire un nom incitatif à une cuvée ou une marque de boissons alcooliques (cuvée Plaisir pour un vin du Languedoc, Bourgueil Nuits d’ivresse par exemple). »

En clair l’idée est de bannir totalement la notion de plaisir lorsque l’on parle du vin ! Cette vision totalitaire de l’ANPAA va dans le sens de la loi Evin, loi punitive au détriment de l’éducation et qui montre de nombreux signes d’inefficacité depuis sa mise en place. Éduquer comme le font nos voisins allemands et espagnols plutôt que systématiquement sanctionner ne serait-il pas dans l’intérêt de tous ? Pendant que ces pseudos défenseurs de la santé publique tapent systématiquement sur le vin, les ventes de vodka ont augmenté de presque 50% en quelques années. Vous avez dit absurde ?

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Cette publication a un commentaire

  1. Claude C

    Cela fait des « lustres » que les dirigeants de cette association qui regorge de budgets colossaux, essaient de justifier leur budget et autres émoluments divers.
    Cette « sinistre » association a souvent été dénoncée par les 5 du Vin et Jacques Berthomeau. Il serait temps que le monde économique du vin, commence à se remuer contre les idées hygiénistes bien disantes de l’ANPAA.
    La France est devenue un des pays les plus consommateurs de Whisky alors que la consommation de vin ne cesse de baisser, comprenne qui pourra.

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