Les longues semaines de confinement ont manifestement incité les amateurs à se pencher plus attentivement et longuement que jamais sur le site, et tout particulièrement sur les vins proposés aux enchères. La fréquentation a ainsi explosé en avril (+43%). En mai, la France a débuté son déconfinement mais les amateurs n’ont pas pour autant déserté iDealwine, le nombre de session est demeuré en forte hausse (+36%). Une tendance très positive qui confirme votre attrait pour le site et pour nos ventes, ce dont nous ne vous remercierons jamais assez, chers amateurs 😉.
Un chèque de 134 626€ pour les soignants
Il faut dire que le mois de mai a débuté en fanfare avec cette belle vente caritative organisée pour les soignants, alimentée par les dons magnifiques de 116 domaines, auxquels sont venus s’ajouter ceux de plusieurs clients d’iDealwine, de la Maison du Whisky et de l’Association des sommeliers de Paris. Jusqu’au 7 mai, les amateurs se sont vaillamment livrés à de belles batailles d’enchères pour mettre la main sur les 316 lots de ce fabuleux catalogue, qui proposait des vins merveilleux dans toutes les régions, parfois dans des contenants d’exception (magnums, jéroboams ou salmanazars…). Les résultats ont été à la hauteur ! Vous pourrez en consulter les détails, lot par lot, dans l’auction report du mois de mai. C’est finalement un chèque de 134 626€ qui a été remis au collectif #ProtegeTonSoignant à l’issue de la vente. Une très belle opération que notre équipe, pleinement mobilisée, a eu à cœur de mener à bien. Merci à vous tous pour vos belles enchères !
Rousseau, Clos des Lambrays, Petrus… et vins nature
En mai, deux autres ventes se sont déroulées sur iDealwine, avec un catalogue « classique » – si l’on ose dire compte tenu de la qualité des vins – et une belle collection particulière, adjugée le 27 mai, qui comptait notamment de très beaux flacons bourguignons. Au sommet, un chambertin Clos de Bèze 2006 du Domaine Armand Rousseau s’est envolé à 3 684€, en hausse de 30% sur sa mise à prix. Très entouré, le Clos des Lambrays voit ses cours s’apprécier régulièrement dans les millésimes qui ont déjà un peu d’âge (2005 : 332€, +32%). A Bordeaux, Petrus, si réussi dans le millésime 2010, a été adjugé 3193€ (+12%). Notons aussi l’engouement suscité en Alsace par les grands crus du domaine Marcel Deiss, dont les cours continuent progressent régulièrement tout en restant encore attractifs (Altenberg de Bergheim, 66€, +7%, Schoenenbourg 2005, 61€, +17%). Les rieslings du Clos Sainte-Hune sont eux aussi toujours recherchés (1999 : 246€, +57% ; 2001 : 209€, +15%). Même succès de l’autre côté du Rhin, avec les rieslings de deux domaines légendaires : Egon Muller (Scharzhofberger Spatlese 2010 : 184€, +26%) et Keller (Trocken Westhofener Brunnenhauschen Abts Erde Grosses Gewachs 2011 : 221€). En Toscane, l’aura du fameux Sassicaia est désormais planétaire (2004, en magnum : 442€, +20%).
Les amateurs de vins « nature » ne désarment pas, en témoigne l’enchère de 233€ enregistrée pour un flacon de fleurie l’Ultime d’Yvon Métras dans le millésime 2006, ou, dans la vallée de la Loire, pour la cuvée L’Onglée 2018 signée Bernaudeau, vendue 233€ également. Dans le même temps, Les Noëls de Montbenault 2014 de Richard Leroy atteignaient 209€ (+55%), et la cuvée Poïesis 2018 d’Olivier Lejeune poursuit sa trajectoire fulgurante (50€, +49%). Et que dire de l’Anglore, à Tavel, dont un 2018 a dépassé le seuil des 100€ (102€ exactement) ? Une tendance de fond qui se confirme de mois en mois.
Des opportunités à saisir dans toutes les régions
Pour autant, et c’est cela, la magie des enchères, un peu partout dans chaque région, les amateurs patients, à l’affût, ont réalisé quelques jolis achats lors des ventes de mai. Pour cela, parier sur une grande signature, en jetant son dévolu sur des millésimes qui ne sont pas toujours sous le feu des projecteurs, peut se révéler un choix judicieux. Certains amateurs ont ainsi mis la main sur plusieurs flacons des iconiques côte-rôtie de Guigal telles que La Landonne 2002 (149€ l’unité, -16%) ou La Mouline 2002 (139€, -15%). Dans le Languedoc, le fameux Mas Daumas Gassac mérite de longues années avant de pouvoir être pleinement apprécié. A cet égard, le 2004, adjugé 70€ en magnum, offre une passionnante occasion de le vérifier. A Bordeaux, les grandes années de garde restent parfois étonnamment abordables. Ce fut le cas en mai de Château Haut Marbuzet (1985 : 37€) ou du Domaine de Chevalier (1985 : 49€). Quant au château Climens, immense signature de Barsac, autant vous dire que nous envions l’heureux adjudicataire d’une caisse de 12 bouteilles millésimées 1996, vendue 560€, soit 47€ le flacon. A l’image des amateurs qui se battent pour tous ces vins fabuleux, les enchères sont ainsi, parfois irrationnelles, toujours passionnées.
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