C’est l’histoire d’un vin mythique … l’un des plus grands vins du monde ! Plongez quelques siècle en arrière, dans le présent du château avec ses spécificités, et dans son futur, en tant que grande marque de luxe au rayonnement international !

Une renommée datant du XIXème siècle

Jusqu’en 1835, le vignoble de Cheval Blanc faisait partie intégrante du domaine de Figeac. Cédé en deux temps, au cours du XIX° siècle, aux propriétaires de Château l’Evangile, la famille Fourcaud-Lussac, le domaine est créé en temps que tel et agrandi par ses descendants qui en resteront propriétaires jusqu’à la fin du XX° siècle. En 1998, le tandem Albert Frère – Bernard Arnault rachète les parts de la Société Civile du Cheval Blanc, mais la continuité demeure, en la personne du Directeur, Pierre Lurton et de son équipe. En 2009, le groupe LVMH rachète 50% des parts à la holding personnelle de Bernard Arnault. 2011 marque le franchissement d’un cap supplémentaire en terme de technologie et de précision des vins, avec la sortie d’un nouveau chai, dessiné par l’architecte Christian de Portzamparc. Quelques 55 cuves en ciment ont été fabriquées sur mesure à l’occasion. Depuis la disparation d’Albert Frère en 2018, la famille Frère continue l’aventure. Enfin, les années 2020 sont synonyme de grandes actions en faveur de l’écosystème qui entoure les précieuses vignes de la propriété : agro foresterie, création d’un étang, plantation de haies …

Terroirs et encépagements spécifiques

Doté d’un terroir spécifique, le vignoble qui s’étend sur 39 hectares, se trouve à la limite de Pomerol. L’encépagement est atypique pour la région de Saint-Emilion, avec une proportion de cabernet franc supérieure (52%) à celle du merlot (43%). 5% de cabernet sauvignon viennent d’ailleurs boucler les assemblages. Ce vin d’une grande richesse et d’une belle onctuosité se révèle exotique par ses arômes caractéristiques d’épices et de fruits noirs très mûrs, aux nuances mentholées. Parmi les très grands vins de Bordeaux, Cheval Blanc demeure le plus longtemps à un excellent niveau. Lors de sa mise en bouteille, le vin est souvent délicieux. A l’issue de plusieurs dizaines d’années de garde (dans les grands millésimes), il se révèle superbe d’intensité et de richesse. Certains millésimes, comme 1947, 1982 ou 2010 atteignent le summum de la perfection. Malgré un léger infléchissement qualitatif dans les années 1960 et 1970, Château Cheval Blanc demeure, indétrônable depuis 1954, sur la plus haute marche du classement des vins de Saint-Emilion au rang de 1er Cru Classé A jusqu’en 2022 – année où le Château a décidé de sortir du classement de Saint-Emilion (accompagné des châteaux Angélus, Ausone et La Gaffelière) Petite curiosité : vous ne trouverez pas de Cheval Blanc 1991, le vin n’a pas été produit cette année-là.

Une marque de luxe : un grand cru de bordeaux ambassadeur de l’excellence française

Les propriétaire du château, portés notamment par l’univers initial de Bernard Arnault, celui du luxe, ont créé une marque au nom de ce mythique, en commençant par une chaîne d’hôtellerie. Les vins de Bordeaux ont en effet une image forte dans le monde et le patron du groupe LVMH avait vu en son château un parfait ambassadeur de l’art de vivre à la française. La première phase du projet, réalisé en 2012, consista donc en la création d’une chaîne d’hôtellerie haut de gamme portant le nom du château Cheval Blanc. Aujourd’hui, Cheval Blanc existe à Paris, Saint-Tropez, Saint-Barthélémy, Courchevel (avec le restaurant « 1947 » en référence au millésime mythique de ce Saint-Émilion) et Randheli. Ces hôtels servent de support pour les autres marques de luxe du groupe, en accueillant notamment des boutiques Louis Vuitton ainsi que des spas signés Givenchy, par exemple.

Tous les vins du château en vente

Château Cheval Blanc (rouge) : L’un des grands seigneurs de Saint-Emilion, au sommet de son appellation pour sa finesse extrême, et sa matière remarquablement complexe. Une légende.

Le Petit Cheval (rouge) : Signé depuis 1988 seulement, le second vin du château Cheval Blanc est une cuvée remarquable qui se trouve dotée d’un grand potentiel de garde également. 

Le Petit Cheval (blanc) : Une jolie découverte, en blanc, depuis le millésime 2014 !

Ce qu’en disent les guides

La Rvf ****

« Depuis son rachat par les hommes d’affaires Albert Frère et Bernard Arnault, la propriété a fait un retour fracassant au sein de l’élite saint-émilionnaise (au décès d’Albert Frère, ses héritiers continuent l’aventure). (…) Le sol et l’outil de production au meilleur niveau, il restait à l’équipe en place à retrouver un éco-système propice à la pérennité de ce vignoble d’exception. Les années 2020 seront donc marquées par la replantation de haies, la création d’un étang et l’agro-foresterie. Quelques parcelles étant consacrées au sauvignon et au sémillon, 2014 est le premier millésime commercialisé de Petit Cheval Blanc. Ceux qui ont eu la chance de goûter le mythique Cheval Blanc 1947 savent la force du terroir de la propriété qui, depuis le rachat et la construction du chai, ne cesse de progresser vers une modernité parfaite. Chaque millésime possède une expressivité particulière et une longévité caractéristique qui lui valent une quatrième étoile. »

Bettane + Desseauve *****

« Avec ses pommiers entre les pieds de vigne, des poules, des brebis et quelques porcs, Cheval Blanc possède une vision durable de l’agriculture. Autant d’atouts pour les 39 hectares de cette propriété mythique qui occupe une place primordiale sur le plateau sablo-graveleux de l’appellation, un peu plus argileux sur son flanc nord, du côté de Pomerol. Cheval Blanc se distingue de ses voisins par sa longévité légendaire due au fort pourcentage de cabernet franc. Pierre Lurton, son directeur depuis 1991 (il préside également le château d’Yquem) et ses équipes talentueuses font preuve de rigueur et d’esprit pour perpétuer son style inimitable. 2018, 2019 et 2020 sont superbes. »

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Cette publication a un commentaire

  1. Claude C

    Il y a déjà, quelques années que 15-20 vins sont passes dans le domaine de luxe. Il est finalement honnête que les dirigeants financiers le reconnaissent officiellement.
    Inutile de rêver, les 1er GCC ne sont plus pour le quidam moyen. Les vrais amateurs le regrettent, mais il y a tellement de bons et vins avec de grands plaisirs a découvrir en France et ailleurs

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