OIV-Bilan-economique-2017

Le 24 avril dernier, l’OIV a publié un communiqué de presse relatant de l’état du marché mondial du vin. Quelques chiffres à retenir.

Jean-Marie Aurand, directeur général de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, a tenu la semaine dernière à Paris une conférence pour présenter un bilan économique du marché du vin dans le monde pour l’année 2017.

Pour rappel, l’OIV est « un organisme intergouvernemental à caractère scientifique et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne, du vin, des boissons à base de vin […]. Il est composé de 46 Etats Membres. » Parmi ces 46 pays, on recense la France, bien évidemment, les pays européens producteurs de vins (l’Italie, l’Espagne etc), mais également des pays plus lointains comme l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, le Brésil, le Chili, l’Argentine, l’Uruguay, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande.

Autant de pays producteurs de vins qui représentent aujourd’hui, et ce depuis 2008, une surface cultivée de 7.6 millions d’hectares. Cette stabilisation est notamment due à une diminution de la taille des vignobles turc (- 20 000 hectares par rapport à 2016) et espagnol (- 8 000 hectares par rapport à 2016), certainement causée par un souhait de privilégier d’autres cultures alimentaires sur ces terres fertiles ; et compensée par une progression, certes elle aussi ralentie, mais toujours existante, de la taille du vignoble chinois (+ 6 000 hectares par rapport à 2016).

Malgré cette stabilisation de la taille du vignoble mondial, la production de vins qui en ressort en 2017 est historiquement faible, avec 250 millions d’hectolitres, soit une régression de 8,6% par rapport à la production de 2016. Cette diminution s’explique par une disparité de l’influence climatique selon les régions du globe : alors que l’Argentine et le Brésil ont réussi à retrouver des valeurs de productions moyennes après une année 2016 tristement marquée par l’influence d’El Nino, le Chili reste à des valeurs de production nettement inférieures à celles de ses belles années. De plus, malgré une année 2017 marquée par de nombreux aléas climatiques dévastateurs, la France conserve sa deuxième place de producteur mondial, derrière l’Italie.

Paradoxalement, la consommation mondiale de vins est en légère hausse par rapport à 2016, estimée à 243 millions d’hectolitres par rapport à l’année dernière. Bien que les pays historiquement consommateurs (France, Italie, Espagne) aient tendance à consommer de moins en moins de vin, l’engouement des pays plus néophytes ne semble pas faiblir. Par ailleurs les Etats-Unis maintiennent leur place de 1er pays consommateur mondial depuis 2011.

Enfin, concernant la commercialisation, les échanges mondiaux continuent à progresser, aussi bien en volume (+ 3.4% par rapport à 2016) qu’en valeur (+ 4.8% par rapport à 2016). La tendance mondiale actuelle s’oriente sur les vins effervescents, qui suscitent un réel intérêt, notamment aux Etats-Unis. Voici un constat qui devrait enchanter nos vignerons champenois, et autres producteurs de fines bulles 😉

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