Pas de répit pour les ventes aux enchères de grands crus ! Si les Bordeaux débutent l’année sous le signe de la stabilité des cours, les vieux millésimes continuent à attirer les amateurs, de même que les grands chardonnays de Bourgogne.

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Les Bordeaux ont pour la plupart trouvé preneur à des niveaux de cours en ligne avec la cote habituelle de ces vins, même si quelques lots de millésimes anciens (et prestigieux) ont inscrit de beaux résultats : une caisse de Château Mouton Rothschild 1982 s’est vendue 10992€, soit 916€ la bouteille. A noter également, le joli résultat obtenu pour un millésime mythique : la Mission Haut Brion 1961, adjugée 1380€ (+22%). En Bourgogne également l’heure est à la stabilité, même si les vins du domaine de la Romanée Conti continuent à faire recette auprès des amateurs européens et chinois. Belle performance aussi du rare Corton-Charlemagne du domaine Coche-Dury, qui atteint 1680€ dans le millésime 2005 (+25%). Les bourgognes blancs sont d’ailleurs particulièrement prisés, qu’il s’agisse des autres cuvées de ce domaine (Meursault Perrières, Puligny-Montrachet les Enseignères) ou les chablis du domaine Raveneau (360€ pour le grand cru Les Clos 2007, +28%). Dans la vallée du Rhône de beaux résultats ont été enregistrés, tant au nord de la région (432€, +10% pour l’Hermitage La Chapelle 1990 de Jaboulet) qu’au sud, avec, entre autres, des châteauneufs du pape particulièrement recherchés (172€ pour un magnum de Vieux Télégraphe 2010). Parmi les champagnes, la cuvée Cristal de Roederer se distingue. Proposée en magnum dans plusieurs millésimes elle a crevé les plafonds : 660€ pour un magnum 2002, 612€ pour le même format en 1999 et 600€ en 1996. A l’étranger, la cuvée américaine Opus One sort du lot, à 162€ pour le millésime 1990.

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