Les dernières enchères qui se sont achevées on-line sur iDealwine le 25 novembre ont été marquées par une présence renforcée des acheteurs étrangers. Ceux-ci, issus de plus de 30 pays, ont acquis 50% des lots proposés à la vente. C’est dire le succès de nos grands crus à l’export ! Parmi ceux-ci, le domaine Armand Rousseau, en Bourgogne, a fait l’objet d’une nouvelle hausse de cours. Et il n’est pas le seul. Revue de détail.
Les enchères se succèdent sur iDealwine, et la fin de l’année est particulièrement favorable, tant par la diversité de crus et de millésimes offerts à la vente que par l’afflux d’amateurs. Au cours de la vente qui s’est achevée en ligne le 25 novembre dernier, les acheteurs étrangers ont acquis 50% des lots mis en vente, jetant leur dévolu sur plusieurs grands domaines de Bourgogne, du Rhône et de la Loire. Entre autres….
A Bordeaux, les premiers crus classés de Pauillac (Lafite, Latour) se vendent à la hausse dans les « petits » millésimes (1999, 2002). Le 2000 est activement recherché, tant à mouton Rothschild (1320€, +16%) qu’à Pichon Lalande (200€, +9%). Du côté de Château Margaux la tendance est favorable pour les millésimes tels que 1996 (514€, +7%), ou 1999 (334, +19%). Le 2000 en revanche se stabilise à 690€ (-4%). Sur la rive droite on note la bonne tenue du 2005 (Ausone : 1380€, +12%, Troplong Mondot : 184€, +14%). Un rare Beychevelle 1896 atteint quant à lui 1440€.
En Bourgogne, c’est une rare bouteille de Gaudichots 1926, adjugée 4800€, qui a fait la Une de cette vente. Ce flacon historique – la parcelle des Gaudichots est l’ancêtre du grand cru La Tâche – a été acquis par un amateur français. Au domaine de la Romanée-Conti les enchères ont été remportées par un amateur portugais sur un romanée-conti 2004 (9720€, +19%). 
En blanc, un montrachet 2005 du domaine était adjugé à un client hongkongais pour 4200€ (+27%). Mais c’est une fois de plus le domaine Rousseau qui a fait flamber les enchères. Son chambertin 2010 a été arraché de haute lutte par un amateur monégasque à 1440€ (+33%). Ce même acheteur a également acquis le 2005 pour 1380€ (+50%). Le 2009 s’échange désormais 1140€ (+29%). Pas de répit non plus pour le chambertin Clos de Bèze qui dans le 2009 s’est vendu 1080€ (+29%) et 1020€ en 2012 (+13%). On note dans le même temps que le chambertin 2011 de Dugat-Py plafonne à 840€. En revanche l’appellation Bonnes-Mares fait des étincelles, tant au domaine Roumier (+90% pour le 1982 à 666€ que chez Bruno Clair (+35% pour le 2010 à 224€).
Dans la vallée du Rhône les vins de Noël Verset s’envolent vers de nouveaux sommets, à 554€ (+26%). Envolée également pour le côte-rôtie La Mouline 2010 de Guigal qui est adjugée 1140€ (+218% !) à un amateur des Emirats Arabes Unis. Mais puisque c’est décidément le Nord de cette région qui suscite les appétits, le rare condrieu Château Grillet, pour une fois présenté dans une gamme importante de millésimes s’arroge de beaux résultats : 144€ pour le 2005 (+18%), 136€ en 2009 (+100%), ou encore 132€ en 2000 (+39%).
Dans la vallée de la Loire le match se joue presque exclusivement autour des vins du Clos Rougeard. En rouge comme en blanc toutes les cuvées s’inscrivent en hausse. Le saumur-champigny Le Bourg remporte la palme en 2005, adjugé 456€ (+82%). Les Poyeux atteint 188€ dans le même millésime, et en blanc les Brézé part pour 144€.
En Champagne, la maison Selosse se distingue une fois de plus : sont Millésime Brut Blanc de blancs Extra-Brut 2002 se vend 480€ (+8%), et les cuvées correspondant aux lieux-dits remportent aussi de beaux succès : 264€ pour Les Carelles Grand Cru Blanc de Blancs, 240€ pour Ambonnay Le Bout du Clos Blanc de Blancs et 228€ pour Sous Le Mont.
Parmi les vins étrangers, mention spéciale pour les Vega Sicilia Unico de la Ribera del Duero : le 1973 s’échange 288€ (+44%), le 2002 atteint 264€ et le 2004 s’inscrit en hausse de 10% à 276€.
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