Le Château La Grave à Pomerol est l’une des pépites de l’appellation. Il produit des vins d’une grande élégance, typique de leur terroir … de graves.

Ce domaine, bien que discret, est l’un des plus anciens de Pomerol. Monsieur Trigant de Boisset, propriétaire au XIXe siècle, a laissé son nom attaché à celui du château. Racheté en 1971 par Christian Moueix qui possède de nombreux domaines sur la rive droite, ce vignoble situé dans un nid de verdure s’étend sur huit hectares sur le versant ouest de l’appellation. Il repose sur sous un sol de graves et d’argiles, particulièrement propice à l’expression de l’encépagement qui est composé à 85% de merlot et 15% de cabernet franc. Les vignes sont encore assez jeunes, plantées pour la plupart en 1991.

Le plus grand soin est apporté à la vigne comme au chai et le bois est assez présent, avec des élevages en barriques de chêne partiellement neuves (25%). La production annuelle est d’environ 36 000 bouteilles.

Les vins de ce domaine sont très racés et typiques de leur terroir, ils sont très bien équilibrés et harmonieux, avec de bonnes aptitudes au vieillissement. Il existe un second vin : « Domaine Trigant de Boisset ».

On trouve actuellement en vente les cuvées suivantes :

Pomerol  1987, 2001 :

2001 ; 16,5/20 RVF

Ce pomerol est extrêmement délicat et charmeur. Le nez exprime des arômes de liqueur de cassis, de cerise, de violette ainsi qu’un léger boisé ; la bouche est ronde et souple, avec des tanins bien présents, des saveurs de cerise et une longueur très appréciable. Ce vin est particulièrement adapté aux plats légers et raffinés à base de viande rouges.

Château La Grave à Pomerol  – Ce qu’en disent les guides :

* La Revue du vin de France : (une étoile)

Racheté en 1971 par Christian Moueix et situé, comme son nom l’indique, sur un sol de graves, le domaine donne un pomerol classique par sa définition, sans esbroufe. Connu sous le nom de Lagrave Trigant de Boisset jusqu’en 1992, le vin présente les caractéristiques de l’appellation : suavité de texture et jolis arômes de truffe au vieillissement. Nous aimerions toutefois un peu plus de moelleux dans une finale que nous trouvons parfois austère.

Les vins : comme souvent, le cru se montre un peu sévère dans sa jeunesse, c’est le cas du 2008, qui affiche une bouche stricte, mais le temps devrait lui permettre de s’arrondir. Le 2007 est plus monolithique et simple, il manque un peu de volume, tout comme un 2006 à la finale qui demeure austère.

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