plongeurLes plus grands amateurs de champagne en parlent avec passion. Une trentaine de bouteilles de champagne a été retrouvée, gisant à quelques 55 mètres de fond dans la mer Baltique.

Retrouvées par des plongeurs dans une épave au large de la Finlande, les bouteilles de Champagne conservent pour l’instant tout leur mystère. Les premières hypothèses pourraient attribuer ces bouteilles à la maison Cliquot, alors dans ses premières années, mais l’origine en reste encore floue. Ces bouteilles d’exception ont très vite été confiées à l’œnologue Ella Grüssner Cromwell-Morgan pour évaluer l’état de conservation du précieux champagne.

Selon les premiers commentaires de dégustation de l’experte, il s’agirait d’un vin « absolument fabuleux » qui aurait encore des bulles et un goût incomparables. Le millésime et l’origine ne sont pas encore déterminés avec certitude, mais une première estimation de la bouteille pourrait fixer la valeur unitaire de chaque flacon à 500 000 couronnes suédoises, soit 53 000 € environ.

Le monde du vin attend maintenant le compte-rendu des experts pour connaître le millésime et le terroir d’origine de ce champagne bicentenaire.

En savoir plus sur la Maison de Champagne Veuve Clicquot

Née en 1777, Nicole Barbe Ponsardin épouse François Clicquot en 1798. Veuve à l’âge de 27 ans, elle reprend les affaires de son défunt mari. Alors que l’Europe est à feu et à sang, elle parvient à expédier ses vins dans le monde entier. Audacieuse et imaginative, elle présente son champagne à toutes les cours d’Europe. Soucieuse de perfection, elle parcourt les caves la nuit pour s’assurer la bonne évolution de ses cuvées. Elle invente le remuage, achète des parcelles dans les meilleurs vignobles et lutte activement contre les contrefaçons. Madame Veuve Clicquot disparaît en 1866, à l’âge de 89 ans. Créée en hommage à Madame Clicquot, la cuvée La Grande Dame est marquée par la recherche de l’excellence : choix des raisins, vinification très particulière, complexité de l’assemblage à partir de huit Grands Crus et six ans minimum de vieillissement pour atteindre la maturité.

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Cet article a 4 commentaires

  1. LOT F

    Conservée ainsi (même à fond de cale) dans la vase, la question mérite d’être posée. Mais encore faudrait-il réellement que ce flacon et la trentaine qui git à 55 mètres, soient bien de la maison Clicquot.
    Le sujet semble diviser malgré la batterie d’examens que subit ou va subir ce flacon. Le sujet est passionnant et d’autant plus excitant qu’il met en jeu une belle somme: 53 000 €/btlle si l’authentification peut-être faite, soit 1 590 000 € le tout (sur la base de 30 bouteilles). Sacré trésor tout de même même s’il ne fait pas parti dans l’histoire de l’archéologie sous-marine des plus grosses prises (toutes cargaisons confondues) sur un plan vénal !
    De quoi également effrayer sinon donner quelques sueurs froides à un éventuel acheteur si ce lot est un jour mis en vente in fine. Acheter du faux croyant qu’il est du vrai, c’est aussi une des rares réalités en salles des ventes, aussi surprenant d’ailleurs que ça puisse paraître. L’erreur est humaine, non?

    L’autre question que l’on pourrait se poser, dans cette effervescence de questions, c’est le devenir effectif de ces bouteilles si ce fabuleux trésor n’est pas mis aux enchères.
    Ayant été retrouvée par une équipe de plongeurs scandinaves en mer Baltique, au large des îles Aaland (Finlande), cette mousseuse cargaison reviendra-t-elle de facto ou de diretto à l’Etat finlandais?
    Au contraire à l’Etat français puisque notre monarque Louis XVI l’aurait fait livrer en cadeau, vers 1780, au Tsar Pierre le Grand?
    Ou bien à la plus célèbre Veuve du vin, Nicoles…Clicquot, ou du moins à sa grande maison fière sûrement de faire figurer ces bouteilles dans sa vinothèque: de quoi booster alors, à n’en pas douter, l’activité oenotouristique de la Maison champenoise.

    Quant à la question de savoir si ce champagne est encore buvable, je n’ai pas le privilège de m’en faire moi-même une idée: dommage! Mais siffler un flacon à 53 000 €, c’est dur à porter par la suite sur la conscience d’un hédoniste. Quel « deuil »!
    Pourtant, le cas échéant, pourquoi est-il encore buvable? Il serait intéressant de poser la question aux maîtres de cave et oenologues des maisons champenoises. Ou qu’en penserait par exemple notre « pape de la vinification des blancs, le professeur » Denis Dubourdieu, talentueux universitaire, auteur et grand chercheur incontesté sur les précurseurs d’arômes, les arômes variétaux, pectines, glutathion et autre affaire de glucose et de fructose?
    Car le sucre contenu dans le Champagne pourrait-il être l’une des explications de sa longévité en milieu réductif et qui plus est, protégé par 55 mètres de fond, dans un milieu si propice à la corrosion mais peu enclin à l’oxydation?
    Le mystère donc reste entier.

    L’expertise organoleptique a été confiée à l’oenologue Ella Grüssner Cromwell-Morgan et l’examen historique aux historiens. Je n’ai qu’une chose à dire: Amis, les experts, dépêchez-vous! Le suspense est intenabl

  2. LOT F

    Conservée ainsi (même à fond de cale) dans la vase, la question mérite d’être posée. Mais encore faudrait-il réellement que ce flacon et la trentaine qui git à 55 mètres, soient bien de la maison Clicquot.
    Le sujet semble diviser malgré la batterie d’examens que subit ou va subir ce flacon. Le sujet est passionnant et d’autant plus excitant qu’il met en jeu une belle somme: 53 000 €/btlle si l’authentification peut-être faite, soit 1 590 000 € le tout (sur la base de 30 bouteilles). Sacré trésor tout de même même s’il ne fait pas parti dans l’histoire de l’archéologie sous-marine des plus grosses prises (toutes cargaisons confondues) sur un plan vénal !
    De quoi également effrayer sinon donner quelques sueurs froides à un éventuel acheteur si ce lot est un jour mis en vente in fine. Acheter du faux croyant qu’il est du vrai, c’est aussi une des rares réalités en salles des ventes, aussi surprenant d’ailleurs que ça puisse paraître. L’erreur est humaine, non?

    L’autre question que l’on pourrait se poser, dans cette effervescence de questions, c’est le devenir effectif de ces bouteilles si ce fabuleux trésor n’est pas mis aux enchères.
    Ayant été retrouvée par une équipe de plongeurs scandinaves en mer Baltique, au large des îles Aaland (Finlande), cette mousseuse cargaison reviendra-t-elle de facto ou de diretto à l’Etat finlandais?
    Au contraire à l’Etat français puisque notre monarque Louis XVI l’aurait fait livrer en cadeau, vers 1780, au Tsar Pierre le Grand?
    Ou bien à la plus célèbre Veuve du vin, Nicoles…Clicquot, ou du moins à sa grande maison fière sûrement de faire figurer ces bouteilles dans sa vinothèque: de quoi booster alors, à n’en pas douter, l’activité oenotouristique de la Maison champenoise.

    Quant à la question de savoir si ce champagne est encore buvable, je n’ai pas le privilège de m’en faire moi-même une idée: dommage! Mais siffler un flacon à 53 000 €, c’est dur à porter par la suite sur la conscience d’un hédoniste. Quel « deuil »!
    Pourtant, le cas échéant, pourquoi est-il encore buvable? Il serait intéressant de poser la question aux maîtres de cave et oenologues des maisons champenoises. Ou qu’en penserait par exemple notre « pape de la vinification des blancs, le professeur » Denis Dubourdieu, talentueux universitaire, auteur et grand chercheur incontesté sur les précurseurs d’arômes, les arômes variétaux, pectines, glutathion et autre affaire de glucose et de fructose?
    Car le sucre contenu dans le Champagne pourrait-il être l’une des explications de sa longévité en milieu réductif et qui plus est, protégé par 55 mètres de fond, dans un milieu si propice à la corrosion mais peu enclin à l’oxydation?
    Le mystère donc reste entier.

    L’expertise organoleptique a été confiée à l’oenologue Ella Grüssner Cromwell-Morgan et l’examen historique aux historiens. Je n’ai qu’une chose à dire: Amis, les experts, dépêchez-vous! Le suspense est intenabl

  3. InMédiatic

    Le Champagne avait 230 ans, le bouchon (en liège) aussi. Aussi fou que cela puisse paraître, le fameux breuvage retrouvé en mer Baltique début juillet serait extraordinairement bien conservé ! Une découverte qui confirme les atouts formidables du bouchon de liège pour la conservation des vins. A l’heure des matériaux dits modernes, n’est-ce pas un joli pied de nez que nous donne ce petit bout de liège aux vertus multi séculaires ? C’est aussi grace à leur bouchon et à son marquage que ces bouteilles ont pu être identifiées et datées. Alors vous aussi devenez fan du liège http://www.facebook.com/pages/Jaimeleliege/127122343980185

  4. InMédiatic

    Le Champagne avait 230 ans, le bouchon (en liège) aussi. Aussi fou que cela puisse paraître, le fameux breuvage retrouvé en mer Baltique début juillet serait extraordinairement bien conservé ! Une découverte qui confirme les atouts formidables du bouchon de liège pour la conservation des vins. A l’heure des matériaux dits modernes, n’est-ce pas un joli pied de nez que nous donne ce petit bout de liège aux vertus multi séculaires ? C’est aussi grace à leur bouchon et à son marquage que ces bouteilles ont pu être identifiées et datées. Alors vous aussi devenez fan du liège http://www.facebook.com/pages/Jaimeleliege/127122343980185

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