famille Noël, le sapin, la famille, les cadeaux.
Mais aussi les chocolats et sa crise de foi(e), le choix du menu et celui des vins, mêmes circonvolutions neuronales qu’à la Nativité, le froid hivernal en plus.

Le sujet posé, la problématique rappelée, reste à développer.
Quels vins boire lorsqu’on est en famille ?

Si c’est un dîner annuel, genre AG petits porteurs, pas de prise de risque inutile. Restez consensuel, ne vous démarquez pas, et récompensez vos actionnaires. Bordeaux toute ! Les gens sont toujours flattés qu’on leur serve un bordeaux : ils croient que vous gagnez bien votre vie.
Sans oublier le champagne pour l’apéritif, bien évidemment.

Si vous êtes à un déjeuner de cousins, allez-y de votre dernière petite découverte.
Tiens, j’étais en Languedoc dernièrement, puisque vous êtes là, je vais vous faire goûter cette petite merveille, franchement ça me fait plaisir. (discours indirect libre).

Si vous êtes chez Bonne Maman, prévoyez les liquoreux : jurançon, monbazillac, sauternes et tutti quanti. Elles aiment bien ça les vins liquoreux, les bonnes-mamans.

Si vous n’avez pas de famille, il reste des raisons d’espérer : on peut toujours choisir ses amis, se vider le magnum de champagne, enchaîner sur le chablis, passer par la Côte de Nuits puis virer sur Châteauneuf.

Conclusion : famille nombreuse, famille heureuse, mais ça fait autant moins de gigot pour chacun. Transition toute trouvée pour ouvrir sur l’agneau :

En navarin, en carré, en côtelettes, en épaule, dans l’agneau tout est bon.
Accord absolu, un pauillac. Comme l’agneau qui va avec.
Mais un médoc fera très bien l’affaire, voire un saint-émilion ou un pomerol.
Si ça se corse, descendez encore, plein Est, vers Châteauneuf-du-Pape.
En tous les cas choisissez un vin rouge puissant.

Et laissez donc les histoires à une prochaine fois.

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