leoville-barton-degustationIl y a quelques jours, la famille Barton a voulu marquer le coup en célébrant à sa manière, élégante, un joli anniversaire : l’acquisition, voici 190 ans, de 50 hectares de terres dans le Médoc qui forment depuis lors le vignoble de Léoville Barton.

leoville-barton-degustation-2La famille Barton-Sartorius fêtait il y a quelques jours, à Paris, puis à Londres, les 190 ans de son implantation dans le Médoc. Une continuité rarissime dans la région ! A vrai dire, la présence des Barton remonte même encore un peu plus loin, lorsque l’Irlandais Thomas Barton, en 1722, s’installa à Bordeaux pour y fonder une maison de négoce. Son petit-fils  Hugh Barton, fait l’acquisition de la chartreuse « Langoa », entourée de 20 hectares de vignes, en 1821. Et, en 1826, il saisit l’opportunité d’acquérir 50 hectares de vignes issues du démembrement du domaine de Léoville : Léoville Barton est né. Un déjeuner au restaurant le Clarence, à Paris, puis à Londres, réunissait trois générations de la famille Barton, Eva Barton (épouse de l’actuel propriétaire, Anthony Barton), sa fille Liliane Barton-Sartorius, et son petit-fils Damien Sartorius, qui rejoint sa famille dans la conduite de la propriété. Un beau prétexte pour découvrir successivement cinq millésimes de château léoville-barton, dans le cadre d’un déjeuner où les accords mets et vins avaient minutieusement été concoctés par Antoine Petrus, en accord avec le chef du Clarence, Christophe Pelé.

leoville-barton-degustation-3Le déjeuner s’ouvrait sur un bébé, le château léoville-barton 2006. Sur un bouillon délicatement corsé dans lequel nageaient des ravioles de lièvre, l’acidité et la tension du tout jeune 2006 entrait en résonance avec les arômes légèrement acidulés de la préparation des ravioles, offrant un accord salivant, délicieux.

Le 1996, un grand classique de léoville barton, au tout début de son apogée, formait un beau mariage avec le rouget agrémenté de lard de Colonnata, qui faisait admirablement ressortir les arômes légèrement fumés et épicés du 1996. Un vin d’une belle concentration, alliant puissance et élégance dans un ensemble très équilibré.

leoville-barton-degustation-4Magistral, le 1986 s’est imposé en majesté comme la grande réussite du déjeuner, servi sur le plat d’un canard rôti à la perfection, agrémenté de foie gras et de champignons sauvages. Une bouteille somptueuse pour un vin d’une incroyable densité, très élégant mais pas austère, aux tannins merveilleusement fondus. Ce 1986 à son plein apogée devrait encore tenir de longues années, quelle puissance en bouche et quelle persistance !

leoville-barton-degustation-5Pour parfaire ce savoureux exercice des années « en 6 », la famille Barton avait choisi un 1976, à la trame très délicate et à la texture soyeuse et fine, pour accompagner l’assiette de saint-nectaire et, pour finir, une bouteille collector : léoville-barton 1956, rescapé d’un millésime difficile, revêtu de l’extraordinaire étiquette de l’époque ornée d’un sanglier.

Bon anniversaire, famille Barton, surtout restez encore longtemps dans le Médoc pour nous régaler de vos merveilleux vins, denses, concentrés et admirablement veloutés…leoville-barton-degustation-6

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Cette publication a un commentaire

  1. Benveniste

    Parmi les bouteilles dégustées, je n’ai que le 1986 dans ma cave. Je me souviens qu’il n’avait pas été encensé à sa naissance dans la RVF comme bien d’autres 1986 d’ailleurs. Déjà excellent en vin jeune, il ne m’a jamais déçu en vieillissant bien au contraire, contrairement à bien d’autres vins, notamment les 2005 dont on peut craindre qu’ils ne s’ouvrent jamais.

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