Aujourd’hui, celui qui sert le vin (ou qui le commande dans un restaurant) le goûte pour s’assurer qu’il n’a aucun défaut.

Se verser un peu de vin, avant de servir ses invités est une très ancienne coutume. Avant le liège, les bouchons étaient sommaires, constitués d’une simple cheville de bois ou de chanvre tordu, imbibé d’huile. Cette huile qui assurait l’étanchéité a laissé une trace aujourd’hui: la tradition de verser les premières gouttes dans son verre servait jadis à débarrasser le dépôt de surface.

Quant à l’origine de la présentation du bouchon au client, elle remonte à la fin du XIXe siècle. A cette époque, le phylloxéra ravageait les vignobles européens et la fraude était courante. Les bouteilles ne contenaient pas forcément le vin décrit sur l’étiquette. Pour lutter contre ces pratiques, les producteurs ont introduit la mise en bouteilles avec des bouchons imprimés à leur marque et les restaurateurs les plus scrupuleux le débouchage devant le client.

Le bouchon lui était donc présenté pour qu’il lise les inscriptions et non pas pour qu’il le sente comme cela se pratique maintenant. Il n’existe en effet pas de lien démontré avec assurance entre l’odeur du bouchon et celle du vin

Par Philippe Margot, auteur de l’ouvrage                              
LE VIN de la Bouteille au Verre
(Editions Ketty & Alexandre)

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