Yves Gangloff 2005

L’appellation Côte-Rôtie est décidément une mine de trésors, auxquels les amateurs portent un intérêt qui place ses grandes syrahs au tout premier plan. Les belles enchères de la vente du 22 février dernier peuvent en attester.

Au sein de l’appellation Côte-Rôtie, les trois grandes cuvées de la maison Guigal, les fameuses LA-LA-LA (La Mouline, La Landonne et La Turque) ont longtemps mené le bal. Jusqu’à ce que, éclipsées sur le marché des enchères par l’explosion des prix des grands bordeaux en Asie, puis des grands crus de Bourgogne, ces trois cuvées disparaissent pratiquement des ventes, les amateurs jugeant sans doute avec raison que le marché n’était pas susceptible de les payer à leur juste valeur. Depuis quelques mois, et l’année 2016 en a fait la preuve, ces vins reviennent sur le devant de la scène, mais ils partagent désormais le podium d’autres cuvées, et aussi d’autres producteurs. Le domaine Jamet, en tout premier lieu, dont la cuvée Côte Brune est activement recherchée depuis plusieurs années déjà, notamment sur les marchés anglo-saxons (Grande-Bretagne, USA). Lors des enchères on-line du 22 février une bouteille millésimée de 2006 a ainsi atteint 228€, soit une hausse de cours de 18% sur sa cote iDealwine habituelle. La cuvée « classique » du domaine s’est vendue 144€ dans le millésime 2010 (+24%) et le 2013 franchit lui aussi le seuil des 100€, à 102€ (+5%).

Mais lors des dernières enchères, c’est une cuvée que l’on voit plus rarement qui s’est tout particulièrement distinguée : La Sereine Noire d’Yves Gangloff. Cet ancien de chez Delas, dont le domaine existe depuis 1988 est un artiste, les étiquettes de ses bouteilles en attestent. La Sereine noire, l’une de ses cuvées phares, est issue de vignes âgées de plus de quarante ans. Dans des millésimes matures, elle a été adjugée le 22 février dernier à des amateurs Français et Britanniques à des niveaux de prix en nette hausse. Dans le millésime 2005 cette cuvée a atteint 152€ (+83%), tandis que dans la même vente le 2004 partait pour 120€ (+36%) et le 2003 pour 124€ (+22%).

Autre domaine qui attire systématiquement de jolies enchères, Rostaing, propriétaire depuis l’origine (1971) d’une parcelle de Landonne. Cette cuvée qui atteint aujourd’hui son apogée est encore relativement attractive en terme de prix, elle a été adjugée 102€ (+3%) à un amateur français lors de cette même vente.

La maison Guigal n’est pas pour autant absente de la scène des enchères. Dans le millésime 2006 La Mouline a vu sa cote bondir de 26% à 240€. La Turque, dans le même millésime atteignait 246€ (+21%). Ces deux lots ont été acquis par des amateurs français, signe que la métropole reste fidèle à ces grands classiques de l’appellation. On notera également que le côte-rôtie Château d’Ampuis voit ses cours s’apprécier progressivement : lors des enchères on-line du 22 février le 2006 a été adjugé 90€ (+15%) et le 1998 a atteint 108€ (+10%).

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