fotolia_560460_l-1« Avant l’heure, c’est pas l’heure »… Avez-vous déjà remarqué qu’un même vin goûté en différentes circonstances change du tout au tout ?

Notre ressenti peut bien sûr varier sensiblement en fonction de notre état d’esprit à ce moment-là et des personnes qui nous entourent, mais indépendamment de cela, il arrive aussi – je l’ai expérimenté à plusieurs reprises lors de dégustations – que le vin se goûte tout bonnement mal.

Plusieurs raisons à cela.

– Une mise en bouteille précoce : récemment embouteillé, un vin est rarement à son avantage. Il passe d’un milieu où il est à son aise (cuve ou fûts) pour être engoncé, à l’étroit, dans une toute petite bouteille. Imaginez le traumatisme ! Il lui faudra plusieurs jours pour s’en remettre. Idem pour un champagne récemment dégorgé ; trois mois minimum d’alitement sur lattes lui feront le plus grand bien.

– Le transport : vous venez de faire Paris-Marseille d’une traite, bouteilles dans le coffre, en plein été… Attendez-donc un peu avant de les ouvrir. De la même manière, nous recommandons aux plus courageux d’entre vous de patienter avant de déguster les flacons acquis par notre intermédiaire dans les ventes aux enchères. Entre le rapatriement dans nos entrepôts de Colombes et l’expédition jusqu’à votre cave, ils méritent bien quelques jours, ou, encore mieux, quelques mois de repos.

– Les conditions climatiques : on dit bien que la pression atmosphérique joue sur notre humeur. Pourquoi pas celle des vins ? Matière vivante, le vin peut subir ces variations. Lorsqu’il fait très chaud aussi, il est plus difficile de déguster.

– La saison : il y a des périodes de l’année où les vins se dégustent moins bien. Notamment après les fermentations, en automne, ou au début du printemps, quand ils ne sont pas encore très stables.

L’influence du calendrier lunaire

– Enfin, les adeptes de la biodynamie me l’ont soutenu, et je l’ai constaté, il y a des jours avec et des jours sans. A savoir, selon le calendrier lunaire, des jours « racines », des jours « fruits », « feuilles » et « fleurs ».

Et l’ennemi public numéro un : le noeud lunaire ou le jour de périgée*. Un casse-tête pour les rationalistes mais une réalité, sinon tangible, du moins efficiente. Ce jour-là, les vins se goûtent très mal, sont fermés, peu expressifs. Donc choisissez la bonne date !

Dernier point : chaque vin a sa propre phase d’évolution. Il peut se présenter parfaitement dans ses trois premières années, puis se refermer trois ans (plus ou moins) pour éclater ensuite au grand jour. On ne peut le déterminer, le mieux est encore de demander conseil au vigneron ou de consulter les guides. Cela dépend aussi du cépage et du mode de vinification.

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* Le périgée correspond au point où la lune est la plus proche de la terre, soit à 365 500 km. A contrario, l’apogée est le point qui correspond à l’éloignement maximal de la lune par rapport à la terre. Lorsqu’elle est au périgée, la lune exerce une attraction beaucoup plus forte, les plantes en sont fragilisées.

Le noeud lunaire correspond au point d’intersection entre les plans de l’orbite lunaire et de l’écliptique (orbite du soleil).

Ces deux périodes ne sont pas favorables aux plantes ni aux travaux de jardinage, et par conséquent, peu propices à la dégustation des vins, qui se montrent très fermés en général.

Pour en savoir plus, consultez les sites :
Astroariana.com

 

Cet article a 2 commentaires

  1. Vincent Laterrade

    Quel bonheur de lire un tel article, le vin est vivant il change et nous aussi! Une dégustation ne peut donc être objective puisqu’elle fait intervenir un grand nombre de facteurs subjectifs. Que dire de ceux qui donnent des notes aux vins comme on classerait des êtres vivants ou des œuvres d’art.

  2. Vincent Laterrade

    Quel bonheur de lire un tel article, le vin est vivant il change et nous aussi! Une dégustation ne peut donc être objective puisqu’elle fait intervenir un grand nombre de facteurs subjectifs. Que dire de ceux qui donnent des notes aux vins comme on classerait des êtres vivants ou des œuvres d’art.

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