enchere-romannee-contiLes dernières enchères, conclues en ligne sur iDealwine le 14 décembre dernier, ont mis en lumière les grands crus de Bourgogne. Une bouteille de romanée-conti a lors de cette vente franchi le seuil des 10 000€.

Les grands crus de Bourgogne ne sont pas près de voir leurs cours retomber. Rareté, prestige et demande mondiale forment depuis quelques années un cocktail explosif, et les rares flacons de grands crus de la côte de Nuits proposés à la vente s’envolent invariablement, suscitant régulièrement des enchères record. C’est ainsi qu’amateur autrichien a, lors des enchères du 14 décembre dernier, fait flamber le cours d’une bouteille de romanée-conti 1991, faisant monter les enchères jusqu’à 10 320€, ce qui représente une nouvelle hausse de cours de 28% par rapport à la cote iDealwine.

D’autres vignerons cultes étaient eux aussi représentés dans cette vente. Au tout premier chef, Henri Jayer, dont un vosne-romanée Cros Parantoux s’est vendu 6600€ à un enchérisseur chinois, tandis qu’un echézeaux 1985 partait pour 3690€ (+10%). Cette même parcelle des Cros Parantoux, désormais exploitée par Emmanuel Rouget d’une part et le domaine Méo-Camuzet d’autre part, a, dans le millésime 2009, été adjugée respectivement 870 € pour un flacon issu du premier domaine et 840€ pour une bouteille du second.jayer

On notera également le succès des musignys du domaine Mugnier, dont un 2010 s’est envolé à 1500€ la bouteille (+59%). Tout aussi recherché, le chambertin du domaine Rousseau, adjugé 912€ (+46%) lors de cette vente.

Pendant ce temps, à Bordeaux, la rive droite a le vent en poupe, c’est tout particulièrement le cas des vins de Pomerol : Petrus bien sûr, y compris dans de petits millésimes tels que 1987 (1360€, +8%), mais aussi L’Eglise Clinet ou Vieux Château Certan. A Saint-Emilion, Troplong Mondot enregistre de beaux résultats (200€ pour le 2005, +9%), de même qu’Angélus (280€ le 1998, +13%).

Pour autant, la rive gauche ne démérite pas. Château Lafite, qui fait figure de valeur sûre, a été adjugé 720€ la bouteille, tant sur le millésime 2005 que sur le 2009. On note aussi la bonne tenue des grands crus de Pessac, Haut Brion 2005 se vend 560€, et le 1990 s’établit à 532€ la bouteille (+6%) tandis que La Mission, dans le même millésime, atteint 386€ (+7%).

Parmi les régions qui ont le vent en poupe, la Loire se distingue à nouveau, avec un cercle de domaines prisés qui s’élargit de mois en mois. Les sancerres sont activement recherchés, tout particulièrement ceux du domaine François Cotat et d’Edmond Vatan (Clos de la Néore 2012 à 152€, +103%). Vouvray est également l’une des appellations phares des enchères, dans les vieux millésimes du Clos Naudin (122€ pour un 1976), sans oublier bien sûr Pouilly-Fumé et les cuvées de Daugueneau, y compris les moins connues (En Chailloux, Buisson Renard). En rouge, outre le Clos Rougeard, les vins matures du domaine Charles Joguet se distinguent avec, par exemple, un chinon Clos de la Dioterie 1990 adjugé 168€ (+87%).

Autre région à la pointe des enchères, le Jura, encore une fois. Les prix s’inscrivent résolument à la hausse sur les château-chalon du domaine Jean Macle ainsi que sur les vins du domaine Ganevat (106€, +93% pour une bouteille de côtes-du-jura Les Grandes Teppes Vieilles vignes 2012). Une tendance à suivre de près en 2017.

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